Banques et climat : les chiffres alarmants que votre banque ne partage pas

Banques et climat : les chiffres alarmants que votre banque ne partage pas

L'impact des banques sur le climat
L'impact des banques sur le climat atteint des proportions alarmantes : l'empreinte carbone des grandes banques françaises représente près de 8 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière. Les six principales banques françaises génèrent plus de 3,3 milliards de tonnes équivalent CO2 à travers leurs activités de financement et d'investissement.
Cette situation s'explique notamment par leurs choix d'investissement. En effet, 70 % des financements énergétiques des banques étaient orientés vers les énergies fossiles en 2018, contre seulement 20 % vers les énergies renouvelables. Par ailleurs, les crédits aux entreprises actives dans le secteur pétrolier et gazier représentent plus de 40 % des émissions de leur portefeuille de crédits aux entreprises. Ainsi, au rythme actuel, les grandes banques françaises nous dirigent vers un réchauffement de +4°C d'ici à 2100, bien au-delà de l'objectif de 1,5°C recommandé par les scientifiques.
L'empreinte carbone alarmante du secteur bancaire
Les chiffres révélateurs du secteur bancaire
Les données récentes démontrent l'ampleur considérable de l'impact climatique du secteur bancaire français. En effet, l'empreinte carbone des six principales banques françaises atteint plus de 3,3 milliards de tonnes équivalent CO2. Parmi ces établissements, les plus grands affichent des bilans particulièrement préoccupants, avec des émissions annuelles atteignant des milliards de tonnes de CO2. Les trois premières banques françaises présentent des bilans particulièrement préoccupants : l’une d’entre elles est avec plus de 1,15 milliard de tonnes équivalent CO2 par an, suivie du deuxième avec 927 millions et du troisième avec 723 millions de tonnes. Parmi ces établissements, les plus grands affichent des bilans particulièrement préoccupants, avec des émissions annuelles atteignant des milliards de tonnes de CO2.
Les banques françaises maintiennent encore des liens étroits avec les secteurs fossiles. Ainsi, leur exposition au secteur des hydrocarbures, bien qu'en diminution de 16% en 2023, représente toujours 0,73% de leurs bilans, soit 66 milliards d'euros. En outre, le poids du charbon thermique dans leurs portefeuilles s'élève à 0,02%, alors que cette source d'énergie constitue plus d'un quart de l'énergie mondiale consommée.
Face à ces constats, les établissements bancaires commencent à prendre des mesures concrètes. Les principales banques françaises ont rejoint la Net-Zero Banking Alliance, s'engageant à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. De plus, leurs encours dans les énergies renouvelables ont progressé de 74% depuis 2021, atteignant plus de 73 milliards d'euros en 2023. Pour découvrir les actions concrètes qu'une entreprise peut entreprendre pour réduire son empreinte carbone et adopter des pratiques durables, consultez notre article 'Les écogestes à adopter pour réduire l’empreinte carbone d’une entreprise'. Ce guide propose des solutions simples pour rendre votre gestion d’entreprise plus éco-responsable.
Alors que certaines grandes banques peinent encore à réduire leur empreinte carbone, des alternatives comme Qileo s'engagent activement à offrir des solutions financières responsables, permettant aux entreprises d’allier performance économique et impact positif.

Vers une transformation nécessaire
Les risques climatiques représentent désormais un catalyseur majeur pour les risques financiers traditionnels. Cette situation exige une transformation profonde du secteur bancaire, intégrant la dimension climatique dans l'ensemble de leurs activités et processus décisionnels. Cette transformation du secteur bancaire, qui prend en compte les risques climatiques et environnementaux, correspond à la vision de Qileo. Le 1er compte pro éthique met la finance au service de la transition écologique, permettant à ses clients d’investir dans des projets ayant un réel impact sur la planète.
Pour mieux comprendre comment les entreprises peuvent s'engager dans la transition écologique tout en optimisant leurs finances, consultez notre article 'Pourquoi nous avons créé Qileo, le 1er compte pro éthique, compatible avec la transition écologique'. Ce compte offre aux entreprises une solution bancaire alignée avec les objectifs environnementaux, tout en soutenant des pratiques durables.
Le bilan environnemental des grandes banques françaises
État des lieux 2024
Les grandes banques françaises montrent des signes encourageants de changement dans leurs pratiques de financement. En effet, leurs investissements dans les énergies fossiles ont diminué significativement, passant de 24,8 milliards de dollars en 2022 à 14,5 milliards en 2023.
Évolution des stratégies d'investissement
Néanmoins, certains défis persistent. Les quatre principales banques françaises maintiennent encore des liens avec :
- 9 groupes développeurs de mines ou centrales à charbon
- 11 groupes sans date de sortie du secteur fossile
- 12 groupes dont les objectifs de sortie ne s'alignent pas avec les recommandations climatiques

Perspectives d'avenir
Les banques françaises doivent encore renforcer leurs efforts, particulièrement concernant les terminaux de gaz naturel liquéfié. En effet, certaines banques ont augmenté leurs financements dans ce secteur de 40% et 41% respectivement entre 2021 et 2023.
Les solutions pour une finance plus verte
La transformation du système bancaire
Face aux défis climatiques, le secteur bancaire développe des solutions innovantes pour une finance plus responsable. En effet, les établissements financiers adoptent désormais des approches concrètes pour réduire leur impact environnemental.
Vers des solutions concrètes
Les banques éthiques émergent comme alternative aux établissements traditionnels. Par ailleurs, ces institutions financent exclusivement des projets écologiques, sociaux et culturels. Les banques éthiques et alternatives exigent une transparence totale sur les investissements et refusent toute spéculation dans des opérations non responsables. Parmi les acteurs du changement, Qileo se distingue en proposant un compte éthique adapté aux besoins des entreprises soucieuses de réduire leur impact environnemental. En choisissant Qileo, les entrepreneurs contribuent directement à un système financier plus durable et transparent.
Les labels de finance durable
Pour garantir la qualité des investissements verts, plusieurs labels ont été créés :
- Le label Greenfin, qui exclut tout financement des énergies fossiles
- Le label ISR, qui évalue les critères environnementaux et sociaux
- Le label Finansol, qui certifie les produits d'épargne solidaire

Les banques françaises s'adaptent progressivement, avec 40% des fonds désormais orientés vers des projets à impact positif. En outre, la transparence devient une priorité, permettant aux clients de suivre l'utilisation de leur épargne.
Agir pour une finance plus responsable
Les données présentées démontrent clairement l'urgence d'une transformation profonde du secteur bancaire français. L'empreinte carbone considérable des principales banques, représentant 3,3 milliards de tonnes équivalent CO2, exige des changements immédiats et significatifs.
Les efforts récents des établissements bancaires marquent certainement un progrès encourageant. La réduction notable des financements fossiles, associée à l'augmentation des investissements dans les énergies renouvelables, témoigne d'une prise de conscience croissante. Néanmoins, ces avancées restent insuffisantes face à l'ampleur du défi climatique.
Les solutions existent déjà : labels verts, réglementations strictes, banques éthiques. Ces alternatives permettent aux particuliers et aux entreprises d'aligner leurs finances avec leurs valeurs environnementales. Les professionnels soucieux de leur impact environnemental peuvent désormais opter pour un compte professionnel éthique, tel que celui proposé par Qileo, garantissant une gestion responsable de leurs fonds.
L'avenir du secteur bancaire dépendra de sa capacité à conjuguer performance financière et responsabilité environnementale. Cette transformation nécessaire offre l'opportunité de construire un système financier plus durable, aligné avec les objectifs climatiques mondiaux.
FAQs
Q1. Quelle est l'empreinte carbone des principales banques françaises ? L'empreinte carbone des six principales banques françaises atteint plus de 3,3 milliards de tonnes équivalent CO2, ce qui représente près de 8 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière.
Q2. Comment les banques françaises contribuent-elles au changement climatique ? Les banques françaises contribuent au changement climatique principalement à travers leurs choix d'investissement. En 2018, 70% de leurs financements énergétiques étaient orientés vers les énergies fossiles, contre seulement 20% vers les énergies renouvelables.
Q3. Quelles mesures les banques prennent-elles pour réduire leur impact environnemental ? Les principales banques françaises ont rejoint la Net-Zero Banking Alliance, s'engageant à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Elles ont également augmenté leurs investissements dans les énergies renouvelables, avec une progression de 74% depuis 2021.
Q4. Existe-t-il des alternatives bancaires plus écologiques ? Oui, il existe des banques éthiques qui financent exclusivement des projets écologiques, sociaux et culturels. De plus, plusieurs labels comme Greenfin, ISR et Finansol certifient les produits financiers respectueux de l'environnement.
Q5. Comment puis-je choisir une banque plus responsable sur le plan environnemental ? Pour choisir une banque plus responsable, vous pouvez rechercher celles qui ont des engagements clairs en matière de réduction des émissions de CO2, qui proposent des produits labellisés (Greenfin, ISR, Finansol), et qui font preuve de transparence sur l'utilisation de l'épargne des clients pour des projets à impact positif.